Obtenus à partir de cultures sucrières et céréalières, de déchets ou d’hydrogène, des carburants plus durables (voire 100 % renouvelables) sont déjà utilisés sur des autos et des camions, et plus récemment sur des motos.
En 2021, le championnat européen de camions (FIA ETRC) est passé au HVO, un biodiesel issu d'huiles végétales ou de retraitement de déchets (huiles de cuisson, graisses animales). En 2022, le championnat de France camions de la FFSA passe aux biocarburants.
En 2022, la Fédération Française du Sport Automobile a choisi d’utiliser du biocarburant dans le championnat national de Formule 4. Une première mondiale dans le domaine des monoplace.
La même année, les 24 H du Mans inaugurent un carburant durable fourni par TotalEnergies et issu de déchets de la viticulture Il a pour nom Excellium Racing 100.
Toujours en 2022, le championnat TwinCup a utilisé des boîtiers de conversion à l'éthanol E85 de Biomotors, que la FFSA a rendu obligatoire. En 2023, la même technologie a été appliquée sur la Coupe Caterham en France.
En Indycar, Shell fournit depuis 2023 un carburant 100 % renouvelable à partir d'éthanol de seconde génération.
Depuis 2024, les Porsche engagées en SuperCup roulent avec des e-fuels produits à partir d'une usine au Chili.
En 2025, le championnat de DTM est passé en Allemagne aux carburants de synthèse. L'ADAC a instauré ces carburants aussi dans les championnats de F4 et de GT.
A partir de 2026, les Formule 1 vont rouler aux e-fuels (issus de l'hydrogène et du CO2), fournis par Aramco.
Et en moto ? Depuis 2024, le MotoGP a franchi un cap : toutes les motos utilisent du carburant E40, composé à 40 % de sources non fossiles. L’objectif est d’atteindre le 100 % non fossile (E100) d’ici 2027,
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