Vous avez peut-être entendu parler du projet Hopium. A l'origine, un pilote avait pour ambition de développer une voiture de sport à hydrogène qu'il ambitionnait de sortir en 2025.
Il s'agit d'Olivier Lombard, qui a remporté les 24 h du Mans en catégorie LMP2 (en 2011). Il a été ensuite pilote d’essai du programme MissionH24, mis en place par l’Automobile Club de l’Ouest. A ce titre, il a aidé à développer le premier prototype Green GT LMPH2G, destiné à préparer la future catégorie hydrogène des 24 Heures du Mans.
Fort de cette expérience et convaincu de l’apport de l’hydrogène, il décide alors de créer la start-up Hydrogen Motive Company (HMC) et la marque de voiture à hydrogène Hopium. Sa promesse est de faire une voiture de sport haut de gamme à hydrogène made in France.
Malheureusement, rien ne s'est passé comme prévu. Après avoir présenté un prototype qui a marqué le Mondial de l'Auto à Pairs en 2022, la société va connaître de graves difficultés financières. Olivier Lombard est écarté et l'entreprise se recentre sur sa technologie-coeur : la pile à combustible. Une pile performante et plus compacte que celles de la concurrence.Ciblant les marchés de la mobilité lourde (bus, camion, avions légers et petits bateaux), Hopium va faire une première incursion dans le monde de la compétition avec K-Challenge, spécialisé dans les sports nautiques. L'idée est de fournir la pile pour un bateau semi-rigide. Par la suite, la société se retrouve invitée aux 24 H du Mans, pour venir visiter le Village Hydrogène de l'Automobile Club de l'Ouest. Des contacts sont pris.
Plus récemment, Hopium a eu l'occasion de faire connaître son intérêt pour le sport auto, lors du forum organisé par la Monaco Hydrogen Alliance. Elle a pu présenter son savoir-faire lors d'un meeting en marge du programme, face à des acteurs qui préparent l'arrivée de l'hydrogène. Et la même semaine, elle a réaffirmé ces ambitions lors du forum Hydrogen Business for Climate à Belfort.
"Est ce qu'on est intéressé pour fournir une pile à combustible dans le cadre d'Extreme H ou des 24 H du Mans, la réponse est oui", a répondu Stéphane Rabatel, CEO de l'entreprise. C'est assurément un challenge qui passionnerait les ingénieurs.

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